Sensible et énergique, la musique de Jyzzel nous raconte une histoire de contrastes et de dualité.
Côté pile, il y a l’artiste pop, glamour et féminine. Côté face, il y a le rock, les guitares et une furieuse urgence à monter sur scène pour extérioriser ses démons intérieurs et ses colères. « Quand je monte sur scène, je veux lâcher les chiens » nous dit-elle. S’inscrivant dans une lignée d’artistes féminines puissantes comme Kate Bush, Gwen Stefani ou Pink, Jyzzel apporte à la scène française une énergie communicative et son goût pour les mélodies accrocheuses. Sa touche personnelle, c’est sa voix : caressante, vibrante. Elle l’utilise comme un pédalier d’effets pour sublimer ses blessures intimes en histoires inspirantes.
Si Jyzzel s’est construit un répertoire en anglais et en français, c’est pour ne rien s’interdire : ni le groove de l’un, ni la poésie de l’autre. Seule la musicalité  impose la langue. Faire sonner de la pop en français est un challenge qu’elle a décidé de relever. 
Cette artiste solaire, sensible et ancrée dans la nature (elle vit tout au long de l’année au milieu de la forêt alsacienne), n’hésite pas à aborder les thèmes les plus sombres : santé mentale, dépendance aux réseaux, perte de l’innocence… autant de sujets qu’elle exorcise de sa voix intense. Elle chante aussi l’amour à l’image du titre Taste of love dans lequel elle forme le vœux d’un sentiment intense et profond. Jyzzel raconte ainsi le monde qui nous entoure et se faisant, elle noue un lien particulier avec le public touché par sa sincérité : « J’ai besoin d’exprimer ma vision féminine du monde ».    
C’est sûrement sur scène, au contact de ce public, que Jyzzel déploie toute son énergie. Lauréate du dispositif « Génération Spedidam 2022-2024 » qui récompense les « talents de niveau international » : elle a joué en France, en Allemagne et au Luxembourg depuis la sortie de ses premiers titres solo en 2019. Il apporte une reconnaissance à une artiste foncièrement européenne qui possède la double nationalité franco-italienne, s’exprime en anglais et en français et s’est choisie pour pseudonyme un prénom dont on ne peut situer l’origine. Une artiste qui saura parler toutes les langues : celles du cœur.  


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